Les pharmaciens ne se contentent pas de délivrer les médicaments. Ils contribuent aussi de façon très active à leur développement !
Les étudiants en pharmacie qui rêvent de se consacrer à la recherche doivent s’armer de patience et de tenacité.
Là où leurs confrères qui exerceront en officine affichent déjà un bac + 6, les futures chercheurs doivent ajouter une formation complémentaire, suivie parallèlement à leurs études ou à la fin de leur cursus. De quoi atteindre très souvent un bac + 9 ! Ils peuvent ensuite exercer leurs talents dans une structure publique (inserm, université…), un grand laboratoire pharmaceutique ou une start-up, aux différentes étapes du processus de recherche et développement (R&D) des nouveaux médicaments. Les pharmaciens qui se consacrent à la recherche fondamentale interviennent très en amont. Leurs travaux contribuent à mieux comprendre les mécanismes des maladies puis à identifier les cibles, et les molécules, qui permettraient de mieux les traiter. Ces connaissances sont utilisées par d’autres chercheurs à la phase suivante, de recherche appliquée. Un phamarcien peut alors être responsable des projets R&D.
Recherche et apprentissage
A ce titre, il coordonne des équipes de rechercher multidisciplinaire et conduit la mise au point du nouveau médicament de bout en bout, jusqu’à sa mise sur le marché. Il existe également des pharmaciens galénistes. Leur mission ? Definir, pour un principe actif donné, la forme pharmaceutique (comprimé, patch, spray…) la plus adaptée et son procédé de fabrication. Les pharmaciens attachés de recherche clinique conçoivent, organisent et suivent les études menées chez l’homme (essais liniques). Les chargés de pharmacovigilance se concentrent, pour leur part, sur les effets indésirables du médicament, qu’ils compilent et analysent, afin de trouver le moyen de les réduire. Et les pharmaciens enseignants-chercheurs ? Ils mènent des travaux de recherches, tout en donnant des cours comme maîtres de conférences ou professeurs des universités !