Rencontres avec Mr Michel Iderne, créateur des laboratoires Biolika.
Bonjour Mr Iderne, parlez-nous de votre parcours.
Au début des années 1970, époque où le tout chimique semblait devoir l’emporter en France, je découvre, aux côtés du célèbre Docteur Jean Valnet, tout le potentiel de santé détenu par les plantes médicinales. Je crée alors à Rosheim en Alsace un groupe pharmaceutique qui portera mon nom.
Dès 1974, mon groupe de chercheurs, médecins, universitaires, apporte la démonstration de l’efficacité de la Racine de Windhoek (Harpagophytum procumbens) en simple décoction face aux douleurs articulaires de personnes vieillissantes. Cette « Griffe du Diable » est le véritable démarrage de la Phytothérapie en France.
Avec le Docteur Jean Valnet (ancien médecin militaire aux nombreux succès chirurgicaux, grâce aux plantes médicinales et essences aromatiques contenues dans son armoire à pharmacie), je participe à la création de la Société Française de Phytothérapie et d’Aromathérapie.
Quelques années plus tard, c’est sous le nom du Laboratoire BIOLIKA que se poursuivent Recherches et Développements autour du monde végétal en cherchant à démontrer que la qualité, le dosage et l’assimilation, de l’ensemble des formes et des préparations médicinales végétales (tisanes, poudres, formules liquides, extraits glycérinés…) sont insuffisants et approximatifs pour la sécurité du consommateur.
Le Laboratoire BIOLIKA met alors au point une nouvelle forme galénique innovante, les Phytomicrosphères, atténuant tous les défauts des autres formes galéniques et offrant un progrès considérable dans l’usage de la plante médicinale, avec des brevets déposés dans le monde entier grâce à des travaux scientifiques importants menés depuis 1995 avec des équipes universitaires en France, au Maghreb, en Russie, Chine, Afrique…
Les Phytomicrosphères ont démontré tout leur intérêt galénique en tant que transporteurs efficaces d’actifs végétaux permettant au Laboratoire BIOLIKA de revendiquer des allégations qui étaient jusqu’alors uniquement autorisées pour des médicaments.
Qu’est-ce que prônent vos laboratoires par rapport aux autres ?
Non satisfait des formes galéniques existantes (poudres de plantes, extraits alcoolisés type Teinture Mère, extraits liquides, extraits secs instables à cause des malto dextrines, extraits glycérinés et donc agressivité sur la muqueuse…). Nous avons choisi la forme décrite en 1990 à la Pharmacopée Française, puis renouvelée à la Pharmacopée en 2012 c’est-à-dire reconnaissance définitive de cette forme galénique pourtant absente des Pharmacopées britanniques, américaines etc..
Nos phytomicrospheres représentent la garantie d’une grande stabilité quel que soient les climats, absence de conservateurs, de colorants, de sucres rajoutés. Et surtout libération rapide dans la voie digestive de l’ensemble des ingrédients actifs utilisables au contraire des comprimés ou des poudres de plantes ne relargant que 50% des ingrédients actifs dans la sphère intestinale.
Quel est le principe des Phytomicrosphères ? Quelle méthode ?
Ces microsphères végétales, issues de la recherche d’un laboratoire et d’universitaires permettent d’optimiser la mise à disposition du potentiel actif total d’une plante sèche, selon la tradition pharmaceutique ancestrale.
Le procédé breveté est une innovation scientifique respectant cette tradition : 99 % des principes actifs sont restitués par la forme galénique la phyto à la pointe de l’innovation.
Les Phytomicrosphères sont obtenues par un procédé breveté d’extrusion/ sphéronisation adapté au monde végétal : un mélange d’extraits végétaux est modelé en particules cylindriques (extrusion) puis transformé en grains sphériques (sphéronisation).
Grâce à cette technique, l’intégralité des principes actifs des extraits végétaux se retrouve présente dans les Phytomicrosphères, leur permettant de restituer la quintessence de la plante.
Cette innovation optimise la mise à disposition de ces principes actifs dans l’organisme, leur assimilation, tout en assurant une très grande stabilité aux produits.
Les Phytomicrosphères sont les transporteurs de substances actives les plus performants par voie orale. Grâce à un procédé breveté très innovant, elles favorisent l’optimisation du végétal.
OPTIMISER LE VÉGÉTAL
L’intégralité des principes actifs de la plante extraits en solution se retrouve en quantités identiques dans les microsphères végétales.
Exemple : étude pharmacologique comparant les concentrations de 2 principes actifs de Hydrastis Canadensis issus d’une solution extractive ou de phytomicrosphères.
Test effectué par Pr. Maurice Jacob, Université de Montpellier – France.
LIBÉRATION RAPIDE ET TOTALE
99% DE LIBÉRATION DES INGRÉDIENTS ACTIFS LES 30 PREMIÈRES MINUTES.
2 FOIS PLUS DE SUBSTANCES ACTIVES LIBÉRÉES PAR RAPPORT À LA POUDRE DE PLANTE.
Exemple : test de dissolution effectué selon les normes de la pharmacopée française sur 60 espèces botaniques, pour évaluer la lyodisponibilité des Phytomicrosphères par rapport à celles de la poudre de plante.
LES PHYTOMICROPHÈRES CONTIENNENT L’ESSENTIEL ET RIEN DE SUPERFLU
Elles sont :
- Sans sucre ajouté
- Sans colorant
- Sans conservateur
- Sans alcool
- et présentent une parfaite stabilité
Quels sont les vertus de vos produits ?
C’est l’amélioration de la stabilité et de la fiabilité distributive par rapport à la majorité des formes galéniques végétales existantes sur le marché.
Vous avez conçu avec le Dr Valnet, le produit Tégarome, pouvez-vous nous en parler ?
Nous avons apporté les qualités définitives au Tégarome grâce au choix des meilleures huiles essentielles du moment. Des travaux cliniques à l’Hôpital des 15/20 à Paris ont démontré en son temps l’efficacité du produit face au zona lorsque celui-ci est traité dans des délais brefs après son apparition.
Pour en savoir plus ?
Notre Recherche et Développement à ce jour travaille sur des plantes à activités pharmacologiques importantes et en particulier dans le domaine des maladies métaboliques ( hypertension, diabète type 2 …).