Changement climatique: moustiques et parasites font de la résistance.

Changement climatique: moustique et parasites font de la résistance.

Une modification de l’aire de répartition des moustiques et du changement des régimes de pluies ces trois dernières années favorisent la propagation de certaine maladie en partie causées par le réchauffement climatique. Cette perturbation impacte les effets sanitaires sur les populations
Le paludisme prospère dans certains pays d’ Afrique subsaharienne qui subisse des phénomènes de sècheresses intenses et des inondations . De telles périodes de déshydratation des sols impactent leur capacité à absorber les pluies quand elles reviennent et favorisent la formation des flaques d’eaux stagnantes, où les moustiques prolifèrent.


Les populations africaines, sont particulièrement vulnérables aux changements dans l’équilibre des écosystèmes à cause des mouvements continus de population et d’une urbanisation en pleine explosion, mais aussi, d’un système sanitaire précaire sans planification suffisante, risquent à terme de faire les frais du manque d’action globale contre le changement climatique .

De manière instinctive, avec l’apparition à présent évidente de nouvelles épidémies ( maladies infectieuses dévastatrices) dans des zones où l’accès aux services de santé est limité, les risques d’épidémie majeur par la transmission de la maladie sont réels et constituent une véritable menace pour les populations car le moustique qui transmet la malaria s’adapte aussi bien aux villes qu’à leur environnent pollué menaçant les populations urbaines moins sensibles et immunisées

Les anophèles femelles (moustiques qui sévissent le soir et la nuit) transmettent des parasites microscopiques (du genre Plasmodium) d’une personne à l’autre, lors de la piqûre.


Cette maladie est fréquente dans les pays tropicaux et intertropicaux chauds et humides (milieux propices à la multiplication des moustiques), essentiellement en Afrique subsaharienne. On la retrouve toute l’année, mais principalement en saison des pluies.
Les premiers signes peuvent mettre 8 jours minimum à plusieurs mois pour apparaître : fièvre, maux de tête, fatigue, frissons, sueurs, diarrhée, vomissements, malaises, douleurs musculaires, anémie, troubles neurologiques (désorientation…) Sans traitement rapide, un accès palustre grave apparaît avec coma ou convulsions, menant parfois à la mort. C ’est pourquoi il est essentiel de prendre des médicaments antipaludiques.


Votre médecin vous prescrira un traitement préventif à base d’antipaludiques (chimioprophylaxie) adaptés au groupe dont fait partie votre pays de destination. Néanmoins, compte tenu de la gravité de la maladie, toute fièvre survenant en zone impaludée doit être considérée comme un accès de paludisme, même si un traitement préventif a été suivi. Il faut alors consulter au plus vite.
En outre, une application rigoureuse des mesures de protection contre les piqûres de moustiques reste essentielle pour prévenir le paludisme.