Les problèmes d’insécurité sont de plus en plus fréquents dans les commerces de proximité et les officines n’échappent pas à la règle.Au cours des 2 dernières années, la part de vols, injures, menaces, les atteintes physiques, parfois avec l’usage d’armes, représente plus d’un tiers dans les déclarations d’agression à l’encontre des pharmaciens
Un problème d’accès aux médicaments (refus de dispensation) en est la cause, liée notamment, les relations difficiles avec la patientèle, l’impossibilité des pharmaciens délivrer les médicaments demandés et bien d’autres frustrations.
La région la plus touchée est dans la capitale économique ville de Douala (Cameroun), il est également noté que ces incidents se produisent également dans les petites villes à l’intérieur du pays.
Le ministère de la Santé publique et le conseil de l’ordre des pharmaciens prennent des dispositions pour renforcer la sécurité des pharmaciens et des officines avec le concours des forces de police ou de la gendarmerie.
Face à ces situations les pharmaciens prennent des mesures adéquates pour renforcer la sécurité telle que l’installation des dispositifs de sécurité type : les caméras de surveillance et les systèmes d’alarmes le recours aux sociétés de gardiennage aux abords de l’officine.
Cette insécurité, qui se manifeste au comptoir, accroît les risques professionnels et met en difficulté l’exercice de leurs activités.